Face à la flambée des coûts énergétiques, Christophe Roynel, dirigeant d’une usine près de Bordeaux, a transformé ses contraintes environnementales en véritables opportunités économiques.
Christophe Roynel (à droite), devenu dirigeant de TSM près de Bordeaux, à la suite de son père (à gauche)
© François Sottet - i.Mage Prod.
Christophe Roynel dirige TSM, société spécialisée dans le traitement de surface des métaux située à Cestas, près de Bordeaux. En 2023, il a équipé le toit de son usine de 800 m² de panneaux photovoltaïques.
« Notre activité est très énergivore. Avant, nous payions entre 4 500 et 5 000 euros d’électricité par mois. Aujourd’hui, nous autoconsommons 60 à 70 % de l’électricité que nous produisons », explique-t-il. Mieux encore, l’électricité non consommée est réinjectée dans le réseau : « Nous avons gagné près de 10 000 euros de revente sur l’année dernière ! »
Le résultat est double : un investissement rapidement amorti et huit tonnes d’équivalent CO2 économisées. « J’ai deux enfants, je voulais faire quelque chose pour la planète. »