3 Je veille sur les autres
Comme le souligne Marc Thouvenin, « si les pompiers doivent intervenir, c’est que quelqu’un n’a pas bien joué son rôle » : offrir un verre d’eau à l’ami qui a trop bu, empêcher un proche de prendre le volant, rester aux côtés de celui ou de celle qui titube… Ces attentions peuvent tout changer. Car les risques ne se limitent pas aux accidents de la route. Il suffit d’un verre de trop pour qu’une mauvaise chute ou un malaise vienne gâcher la fête (et parfois la vie, bien plus que quelques heures !). Finalement, ce qui fait une soirée réussie, c’est la bienveillance qui y règne jusqu’au bout de la nuit. Ou, comme le résume notre expert : « Ce n’est pas quand tout le monde repart content, c’est quand chacun l’est encore une fois rentré chez lui ! »
4 Je reste concentré sur la route
La nuit, le champ visuel diminue de 30 %, et les distances sont plus difficiles à évaluer. J’adapte ma conduite en réduisant la vitesse, en portant mes lunettes si nécessaire, et surtout, en m’arrêtant au moindre signe de fatigue. Et bien sûr, le Code de la route s’applique à toute heure : limitations de vitesse, priorités, portable interdit… Ce n’est pas parce qu’il n’y a personne que je peux me relâcher !
5 À deux-roues ? Je suis encore plus vigilant !
« Aujourd’hui, beaucoup optent pour le vélo ou la trottinette en pensant que c’est plus sûr. Or, en cas d’accident, les blessures peuvent être sévères, y compris pour le piéton qui se fait heurter », prévient Marc Thouvenin. Je ne sors pas sans casque, ni gilet (ou autre article) réfléchissant, ni éclairage fonctionnel.
Pour aller plus loin
Fatigue, alcool, gestes de premiers secours, prévention des risques… Retrouvez encore plus de conseils des sapeurs-pompiers de la Mutuelle nationale des sapeurs-pompiers de France - Groupe Matmut, sur leur blog : mnspf.fr/blog
Une fête réussie jusqu’au bout ? Promesse tenue !
À travers ses opérations « Codes Promesses(1) », la Matmut s’engage pour la sécurité des jeunes lors de leurs événements festifs. Fête de la musique, Halloween, Nouvel An… Plusieurs milliers de bons Uber(2) (d’une valeur de 15 euros) ont déjà été distribués, permettant aux conducteurs, en cas d’inaptitude à la conduite, d’avoir une solution de prévention pour regagner leur domicile en toute sécurité. Tout au long de l’année, avec Captain Trajet, la Matmut met aussi ponctuellement à disposition d’autres bons Uber auprès de ses sociétaires. Et pour se former à la sécurité routière ? La Matmut offre également Save My Road(3), une appli de prévention routière qui rappelle les bons comportements à adopter, via des défis ludopédagogiques avec, à la clé, des cadeaux et réductions.
Véhicule motorisé ? Je m’assure !
L’assurance est obligatoire pour tous les véhicules motorisés, y compris la trottinette électrique, classée parmi les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), et les vélos à assistance électrique dont la vitesse dépasse 25 km/h. Elle couvre les dommages que je peux causer à autrui. Depuis le 1er avril 2024, la carte verte a été supprimée pour les véhicules immatriculés : le contrôle s’effectue via le Fichier des véhicules assurés (FVA), consultable par les forces de l’ordre. Pour les véhicules non immatriculés, comme ma trottinette électrique, elle a été remplacée par un papier et une vignette sur fond blanc à coller sur l’engin. À la Matmut, nous assurons toutes les formes de mobilité : auto, moto, cyclo, EDPM…
Le saviez-vous ?
La loi Badinter fête ses 40 ans !
Adoptée en 1985, la loi Badinter a révolutionné les modalités d’indemnisation des victimes de la route. L’idée ? Mettre en place des délais d’indemnisation même si les responsabilités ne sont pas encore établies. Un texte fondamental, qui protège des milliers de personnes chaque année. Et lorsque le conducteur en cause n’est pas assuré, est inconnu ou en fuite ? Le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) peut prendre le relais. En 2024, il a enregistré 3,3 % de dossiers supplémentaires par rapport à 2023, d’où l’intérêt de s’assurer.