Dîners entre amis, anniversaires, fêtes de fin d’année… Ce ne sont pas les occasions de sortir qui manquent ! Marc Thouvenin, pompier volontaire et adhérent de la MNSPF (Mutuelle nationale des sapeurs-pompiers de France), partage ses conseils pour que ces bons moments restent de bons souvenirs.
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« La plupart des gens redoutent surtout de perdre leur permis après avoir bu, mais le vrai danger est ailleurs, prévient Marc Thouvenin, pompier volontaire à Villefranche (31). On ne réalise pas qu’un seul verre de trop peut briser une vie… ou plusieurs. Tuer ou rendre quelqu’un handicapé, c’est un fardeau dont on ne se remet jamais. »
Oui, les mots sont forts. Mais ils rappellent que la prévention routière, c’est avant tout une question de responsabilité individuelle. Chacun peut agir à son niveau !
SAM (ce capitaine de soirée qui ne boit pas, pour ramener les autres chez eux), taxi, covoiturage, transport en commun… Quelle que soit l’option choisie, je prévois avant de trinquer. Autre réflexe à adopter, je glisse un éthylotest dans ma boîte à gants : chimique à usage unique (environ 1 à 2 euros) ou électronique homologué (70 à 150 euros selon les modèles). Le premier m’indique si je suis au-dessus ou en dessous du seuil légal ; le second, réutilisable, fournit un taux précis. Au cas où je n’aurais pas de moyen sécurisé pour rentrer, je suis prévoyant et j’emmène de quoi dormir sur place.
Côté alcool, la limite légale est de 0,5 g/l de sang (soit environ deux verres standards), et 0,2 g/l pour les jeunes conducteurs (soit zéro verre d’alcool, car dès le premier verre, ce seuil peut être dépassé). « Mais cela varie selon la corpulence, la fatigue ou le stress », rappelle Marc Thouvenin. Difficile de savoir à l’avance quel effet l’alcool aura sur moi, d’autant qu’il met du temps à agir. Son conseil ? Évidemment, limiter sa prise d’alcool, espacer les deux verres autorisés d’au moins trente minutes, manger et boire de l’eau. Bien sûr, on oublie les stupéfiants, formellement interdits. Attention aussi à certains médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs, antiallergiques…), qui peuvent provoquer somnolence, baisse des réflexes ou de la vigilance : un pictogramme rouge ou orange sur la boîte indique le niveau de risque.