Placer son énergie au service de l’environnement
Quand Adrien parle de « climat au travail », c’est surtout à celui de la planète qu’il pense ! Ingénieur en efficacité énergétique, il suit de près les indicateurs environnementaux de la Matmut. Un métier porteur de sens, qui l’a naturellement conduit à endosser un second rôle : celui d’ambassadeur RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Sa mission ? Sensibiliser les équipes à l’urgence climatique. Rencontre avec un passionné d’écologie, centré sur l’humain.
© Florence Brochoire
Après plusieurs années dans un cabinet de conseil en énergie et climat, Adrien Peseux ressent le besoin de franchir un cap. « J’avais envie de passer du côté de l'entreprise, d’agir concrètement plutôt que de seulement conseiller. » En 2023, il rejoint la Matmut avec conviction : « J’y ai perçu une véritable ambition environnementale, et des moyens mobilisés pour agir et faire bouger les lignes. »
Aujourd’hui, ce jeune ingénieur en efficacité énergétique est PMO (Project Management Officer, ou chef de projet) Tactique Carbone au sein de la direction des Moyens généraux et Travaux immobiliers. Son rôle ? Centraliser et analyser toutes les données environnementales de sa direction (flotte automobile, bâtiments, transporteurs, achats, déchets), piloter son bilan carbone et participer à la rédaction du rapport annuel du groupe sur sa durabilité. « Je gère aussi des projets opérationnels, comme la mise en œuvre du “décret tertiaire“, une obligation réglementaire qui impose de réduire progressivement la consommation d’énergie de certains bâtiments, avec des objectifs chiffrés et un calendrier précis. » Sa fonction transversale l’amène à collaborer avec toutes les directions et lui offre une vision d’ensemble pour prioriser les actions. Le but : réduire l’empreinte carbone de la Matmut. « C’est vrai, je fais beaucoup de choses, mais jamais seul ! Je ne suis qu’un catalyseur : ce sont mes collègues qui mettent les mains dans le cambouis. »
Endosser la casquette d’ambassadeur RSE, en parallèle de son poste, « était un choix évident, naturel, mais aussi une vraie volonté », une façon de s’investir plus encore, en sensibilisant les collaborateurs aux enjeux climatiques. Notamment grâce aux fresques du climat mises en place par la direction de la RSE. Le principe ? Un animateur formé réunit 8 à 12 personnes autour d’une table. Ensemble, pendant trois heures, ils analysent les causes et les conséquences du réchauffement climatique, à l’aide de cartes, pour concevoir une fresque collective. « Avec l’ensemble des ambassadeurs RSE, nous avons déjà formé plus de 400 collaborateurs en 2025. D’abord les managers du siège, puis les équipes en région lors de séminaires. L’ambiance est toujours conviviale, et les retours, excellents. Les climatosceptiques sont très rares, mais il arrive que certains, qui pensaient tout savoir, aient un véritable déclic. » Ce que préfère Adrien, c’est la dernière partie de l’atelier, quand il s’agit de réfléchir, collectivement, aux actions à mettre en place concrètement. « Échanger avec les collègues, s’inspirer de modèles déjà éprouvés ailleurs, essayer de bâtir sur notre expérience de terrain… C’est tellement stimulant ! »
Plus qu’un engagement personnel, Adrien voit dans sa mission une manière de renforcer les actions menées par l’entreprise, mais pas seulement. « Le plus valorisant, c’est de me dire que mon métier a du sens, que je peux, à mon niveau, être utile pour la société dans son ensemble. »
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