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Parler argent simplement
Évoquer les questions d’héritage n’est jamais simple. Et pourtant, mieux vaut ne pas attendre d’y être contraint. Mon père a toujours voulu que les choses soient claires. Ensemble, nous avons passé en revue ses papiers, ses contrats, ce qu’il souhaitait transmettre, à qui, et dans quelles conditions. C’est là que j’ai découvert l’importance de la clause bénéficiaire. Présente dans les contrats d’assurance vie, de prévoyance (emprunteur, obsèques, décès…) ou d’épargne retraite, elle permet de désigner la ou les personnes qui recevront les sommes en cas de décès.
Par défaut, le capital ou la rente font partie de l’actif successoral et sont soumis à ce titre aux règles de dévolution classiques.
Cette clause peut aussi être personnalisée. Il est possible de prévoir des parts différentes, de désigner un proche non héritier ou même une association. Mon père a pris le temps de relire chaque clause, de les ajuster si besoin avec son conseiller. Une précaution toute simple, mais précieuse pour éviter les mauvaises surprises. Et moi, j’ai compris qu’il n’est jamais trop tôt pour faire le point de mon côté !
Et moi dans tout ça ?
Plus de 725 000 personnes en France soutiennent à la fois un parent âgé et des enfants encore dépendants(2).
Un rôle difficile à assumer, souvent dans l’ombre, avec son lot de charges financières, d’inquiétudes et de fatigue. Mais comment accompagner au mieux celles et ceux qu’on aime si l’on s’oublie en chemin ? Un groupe de parole, quelques heures d’aide à domicile, des week-ends sans visite… je m’autorise à souffler sans culpabiliser !
Entre nous
Avec la mutuelle santé personnalisable de la Matmut, vous pouvez souscrire une option « Bien dans mon rôle d’aidant(3) ». Un ensemble de solutions concrètes pour vous faciliter la vie !
- Conseils et accompagnement pour l’organisation de la vie quotidienne.
- Livraison de médicaments ou de courses et mise à disposition d’un auxiliaire de vie pour être relayé en cas d’urgence ou d’un besoin de répit.
- Bilan personnalisé et aide à la mise en place d’une téléassistance pour préserver votre équilibre de vie.
La minute juridique
Aidants, aidés : quelles sont les allocations à connaître ?
Accompagner un parent âgé ou en fin de vie peut avoir un coût. Selon la situation, voici les aides possibles !
- AJPA ou allocation journalière du proche aidant. Jusqu’à soixante-six jours indemnisés (près de 66 euros par jour) en cas de congé pris pour aider.
- AJAP ou allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie. Jusqu’à vingt et un jours d’indemnisation pour rester auprès d’un proche en fin de vie.
- APA ou allocation personnalisée d’autonomie.
Pour financer l’aide à domicile ou l’hébergement en établissement. - Aides sociales aux personnes âgées.
Prise en charge partielle possible de l’aide à domicile ou des frais d’Ehpad, sous conditions de ressources. - AAH ou allocation aux adultes handicapés.
Revenu minimal garanti pour une personne en situation de handicap.
