Matmut info numéro 53

Tous en mouvement

Le sport vous procure…

Ugo : « Un vrai équilibre mental et physique. Le sport me permet de me défouler. Quand j’étais petit, c’était un bon moyen de canaliser mon énergie après huit heures passées sur une chaise. Grâce à la natation, j’ai rencontré plein de nouvelles personnes, je me suis fait mes meilleurs amis aussi. »

Yannick : « Beaucoup d’émotions ! Tout ce que je vis sur une piste d’escrime, je ne le retrouve nulle part ailleurs. Pourtant, j’ai d’autres passions, comme la pêche, mais l’escrime me procure des sensations uniques : un mélange de concentration, d’excitation, de sang-froid… la peur de l’échec aussi ou encore la fierté de représenter mon pays. Et quand on est récompensé pour ses efforts, l’émotion est encore plus grande. »

Alexis : « Du bien-être, tout simplement. Je suis quelqu’un d’hyperactif, je m’ennuie très vite. Si je n’ai pas mon quota de sport chaque semaine, ça me rend aigri. J’aime la sensation de pouvoir profiter de mon corps et de profiter d’être dehors aussi ! »

Rendre le sport accessible à tous, ça veut dire quoi pour vous ?

Ugo : « Pour moi, ça veut dire que n’importe quel sport doit être accessible à n’importe quelle personne. Et si ça n’est techniquement pas possible, il faut alors l’adapter. Rejoindre la Fédération française handisport a été en ce sens une vraie chance pour moi. Ça a levé toutes les barrières que je m’étais mises. »

Yannick : « C’est faire de la France une vraie nation du sport. On sait tous les problèmes de santé que l’inactivité physique amène. Nous devrions intégrer pleinement le sport dans le quotidien, dès le plus jeune âge, à l’école. C’est nécessaire pour être bien dans sa peau. »

Alexis : « Ça signifie permettre à tous de pratiquer une activité physique, peu importe l’âge ou la condition physique. Il faut pour cela que le sport loisir, le sport santé, deviennent un plaisir, un moment convivial. Quand on voit les enjeux en matière de santé, c’est essentiel. »

Les premiers mots qui vous viennent dans l’effort ?

Ugo : « Concentre-toi sur l’objectif que tu t’es fixé. »

« Je me dis que la douleur est une information éphémère, qu’il faut me focaliser sur la longévité du succès derrière. Même si elle revient souvent, c’est important de rester concentré sur l’objectif. »

Yannick : « C’est ton choix. »

« J’ai choisi d’être sportif de haut niveau, j’ai choisi cette vie et tout ce que ça implique. C’est vrai qu’il faut s’entraîner dur. Mais quand ça devient difficile, je me souviens toujours que c’est moi qui l’ai voulu. »

Alexis : « La gagne ! »

« Certaines séances sont très difficiles à passer. Mais quand on sait qu’on est en train de réaliser quelque chose de fort, c’est galvanisant ! Ça met encore plus en confiance sur ses capacités. La souffrance fait partie du jeu, c’est grâce à elle qu’on peut performer. »