Matmut info numéro 53

Natation, escrime, triathlon… pourquoi ce choix ?

Ugo Didier : « La natation a été un choix par défaut. Mon handicap fait que je ne peux ni courir ni sauter. Mes parents m’ont mis dans l’eau bébé, je m’y suis éclaté. J’ai appris à nager à 3 ans et rejoint un club de natation à 8 ans. Je suis passé, avec beaucoup d’appréhension, en section handisport à 15 ans, car j’avais envie d’accéder à des compétitions. Je ne regrette pas de m’être lancé ! »

Yannick Borel : « L’escrime est venue à moi ! J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce sport découvert à l’école. J’étais alors en CM2 à Pointe-à-Pitre, je faisais du karaté. Je me souviens avoir dit à ma mère : "On arrête !" L’accès rapide à la compétition possible en escrime m’a aussi tout de suite plu. »

Alexis Hanquinquant : « J’ai fait le choix du triathlon en même temps que celui de mon amputation de la jambe. Après un accident sur un chantier, j’avais besoin de repartir sur un défi et le triathlon en était un à lui tout seul. Polyvalence, détermination, entraînement intense… c’est un vrai sport qui, j’en étais persuadé, allait me rebooster ! »