Édito
Inflation persistante, nouvelles règles du jeu en matière de remboursement de soins… La réforme du régime Cat Nat n’est pas la seule à avoir des conséquences sur le monde de l’assurance et ses tarifs. Décryptage.
Dans un contexte inflationniste, le prix des pièces détachées neuves continue d’augmenter. Au 30 septembre 2024, l’association Sécurité et réparation automobiles (SRA) évalue cette hausse à plus de 9 % par rapport à la même période en 2023. Le coût de la main-d’œuvre progresse également. Qui dit réparation plus chère dit coût des sinistres plus élevé pour les assureurs, qui provisionnent donc davantage pour couvrir ce risque plus coûteux.
1,1 milliard d’euros : c’est la charge que devront assumer les organismes de complémentaires santé à la place de la Sécurité sociale dès 2025. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit notamment que :
Le tarif d’une offre d’assurance est fixé au moment de son élaboration. Puis, il est revalorisé tous les ans afin de l’ajuster aux risques qui se transforment continuellement. Des sinistres plus nombreux et plus coûteux entraînent ainsi mécaniquement une hausse des prix.
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Le Groupe Matmut n’est pas épargné par cette conjonction d’événements, qui rend nécessaire une hausse des cotisations en auto-moto, habitation et santé en 2025.
Parce qu’être mutualiste, c’est avant tout s’engager en faveur de l’intérêt de ses sociétaires, nous mettons tout en œuvre pour en limiter au maximum les répercussions sur nos tarifs.
C’est en ce sens que nous avons décidé de ne pas augmenter les franchises ni les cotisations de nombreux contrats en 2025 : Multirisques Accidents de la Vie, Familial Complémentaire, Assur’4Pattes (hors effet d’âge), Loyers Impayés.
Dans ce contexte, nous poursuivons d’autant plus notre ambition de rendre l’assurance accessible à tous. Cela se traduit par un certain nombre de mesures sur l’ensemble de notre gamme.
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