Se sentir utile, faire partie d’un groupe, s’accomplir professionnellement… le travail constitue un facteur important de notre bien-être. Préserver un environnement structurant et rassurant est donc essentiel.
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« Gagner ma vie », c’est d’abord gagner en sécurité : subvenir aux essentiels de mon quotidien, m’assurer un cadre de vie plus confortable. C’est aussi gagner en confiance : avoir un but, être entouré. Et parfois en envie : avoir un métier passionnant, stimulant ou juste plaisant.
S’il est bienveillant, le cadre de travail peut même contribuer au rétablissement et à l’inclusion de personnes éloignées de la société ou vivant avec des problèmes de santé mentale. Et parfois se transformer en lieu de rencontres : selon une étude réalisée en 2018(1), près de 4 salariés sur 10 seraient en couple avec une personne rencontrée au travail !
A contrario, ne pas travailler peut être source d’angoisses, surtout quand cette situation n’est pas choisie. Selon une étude réalisée en 2021, plus d’une personne au chômage sur trois aurait vu sa santé, physique et psychique, se dégrader après la perte de son emploi(2).
S’il peut être bénéfique à bien des égards, mon travail peut aussi être source de tensions, voire de souffrances.
Surmenage, stress, harcèlement… près d’un salarié sur deux déclare être en détresse psychologique en France(3).
Si ce phénomène reste malgré tout difficile à chiffrer, il est établi que les cas d’épuisement professionnel, ou burn-out, se multiplient. Du fait de l’évolution du monde du travail, mais aussi d’une meilleure connaissance de cette maladie notamment dans le cadre de l’entreprise.
Pour mieux prévenir le burn-out, j’essaie donc de le comprendre.