Si j’ai le moindre doute pour moi ou pour un proche, direction le médecin traitant ! Car, oui, la dépression est une véritable maladie aux causes multiples, qui nécessite d’être soignée. Elle ne passe pas toute seule. C’est le médecin généraliste qui pose le diagnostic. Après un entretien clinique, il élimine les autres causes et évalue le niveau d’intensité de l’épisode dépressif - léger, modéré ou sévère. En fonction, il préconise un traitement à base de psychothérapie complétée, si nécessaire, par des médicaments. En accord avec le patient, il l’oriente vers le ou les bons spécialistes.
Comportementale et cognitive, psychanalytique, interpersonnelle… il existe différentes approches de psychothérapie. L’essentiel est de trouver celle qui me correspond ou qui correspond à mon proche. Pour cela : recherche et bouche-à- oreille ! En parler autour de soi, c’est bénéficier de l’expérience des autres tout en levant les tabous. Une fois la technique identifiée, il reste à trouver le professionnel avec lequel on se sent en confiance. Et toujours garder en tête qu’on est libre d’en changer si on ne se sent pas à l’aise !
Depuis juin 2024, le gouvernement a renforcé le dispositif « Mon soutien psy ». Ce ne sont plus 8, mais 12 séances de psychothérapie qui sont désormais remboursées par l’Assurance maladie chaque année. Le montant du remboursement a, lui aussi, évolué : on passe de 30 euros à 50 euros pris en charge par séance. Et pour celles et ceux dont le psychologue ne fait pas partie du dispositif ou qui ont besoin de séances supplémentaires, la mutuelle santé Matmut propose à ses adhérents, parents comme enfants, la prise en charge de trois séances annuelles à hauteur de 50 euros par séance(1).
Le mal-être ne concerne pas que les adultes. Entre 2018 et 2022, la santé mentale des collégiens et des lycéens s’est dégradée(2). Pandémie de Covid-19, actualité géopolitique, crise climatique, pression scolaire, risques liés à Internet et à l’utilisation des réseaux sociaux… il n’y a pas qu'une seule raison à cette baisse du bien-être chez les adolescents, mais un ensemble de facteurs.
Le harcèlement peut en faire partie. Un ado sur 10 en est victime(3) ! En tant que parent ou grand-parent, je reste vigilant. Changement de comportement, résultats en baisse, difficultés à dormir… si je repère des signes alarmants, je n’hésite pas à prendre rendez-vous avec mon médecin ou le pédiatre.
Bon à savoir : en cas de harcèlement ou d’événements traumatisants, la Matmut propose un soutien psychologique(4) avec l’option Tranquillité Plus du contrat d'assurance Scolaire.
Je peux aussi faire appel à Allô Léa : la ligne d’écoute et d’accompagnement proposée par la Matmut à ses adhérents santé en cas de difficultés personnelles. Son objectif ? Conseiller sur les solutions les plus adaptées à chaque situation.
Pour être rappelé par un professionnel, rendez-vous sur votre espace personnel sur : > matmut.fr > Ma mutuelle santé > Mes partenaires santé
Des ateliers pour aller « Bien Mieux », c’est ce que propose le Palais de Tokyo, situé à Paris, aux 16-22 ans en situation d’anxiété ou de fragilité émotionnelle. Un rendez-vous régulier, deux fois par mois, pour aborder en petit groupe ses tourments, ses angoisses, ses états d’âme par le prisme de l’art. Au programme : broderie, écriture, céramique, bricolage, photo, méditation… Les ateliers ont lieu dans le Hamo, l’espace de médiation culturelle soutenu par le Groupe Matmut.
Pour en savoir plus : palaisdetokyo.com