Matmut Info numéro 52

Ça se passe à la Matmut

Ces défis sont au cœur du nouveau plan stratégique de la Matmut, baptisé « Objectif : impact ! ». Pouvez-vous nous en parler ?

N. G. : « Ce qui a été mis en place par le Groupe Matmut, sur les trois dernières années, était guidé par le souci de l’adaptabilité et de la résilience. La succession de crises, depuis l’émergence de la crise sanitaire, nous a donné raison et je retiens qu’en des temps difficiles pour nombre de nos concitoyens, notre modèle mutualiste a été en quelque sorte une "valeur refuge". En témoigne le nombre de sociétaires toujours plus nombreux à nous faire confiance. Avec ce nouveau plan "Objectif : impact !", nous portons l’ambition de concilier le développement de la Matmut et la durabilité. La durabilité, c’est tout à la fois la stabilité et la résistance, dans le temps un incontournable, pour un assureur, a fortiori mutualiste, et une approche respectueuse, raisonnée, pour tout ce qui concerne l’utilisation des ressources, de l’énergie, les relations humaines… Cette valeur n’est pas nouvelle à la Matmut. Nos actions et nos engagements en témoignent. Désormais, nous l’inscrivons clairement dans l’action même de notre entreprise. »

Concrètement et opérationnellement, comment cela se traduit-il ?

N. G. : « Classiquement, des critères économiques et métiers aident à prendre des décisions dans une entreprise. Désormais, l’impact environnemental et sociétal devient un critère complémentaire dans nos prises de décision. Nous déployons des groupes de travail sur la transformation durable des métiers. Nous formalisons et mettons en œuvre notre feuille de route "décarbonation" pour devenir une entreprise zéro émission carbone nette. Nous nous appuyons sur les obligations réglementaires pour en faire des opportunités. Par exemple, la directive Corporate sustainability reporting (CSRD), qui renforce les obligations de publication des informations des entreprises en matière de durabilité, est un véritable outil de pilotage stratégique. C’est l’occasion de repenser le rôle des entreprises dans la société et de revoir leur modèle de performance. »

La durabilité est au cœur de notre action, l'accessibilité l'est tout autant.
La durabilité s’inscrit également dans la politique de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) du groupe. Quelles actions passées ou à venir l’illustrent ?

N. G. : « Nous menons en effet une politique RSE volontariste, axée entre autres sur l’économie circulaire. Au-delà de nos engagements pour lutter concrètement contre la pollution plastique (lire notre rubrique "Je m’engage"), nous encourageons, depuis de nombreuses années, le recours au réemploi, notamment dans le domaine de la réparation automobile. Pour preuve, notre récent partenariat avec l’entreprise Valused, acteur majeur de la pièce de réemploi. Notre objectif est de faciliter cette pratique pour atteindre, fin 2024, un taux de réparations automobiles, à la suite d'un sinistre, intégrant des pièces issues de l’économie circulaire de 20 %. Au-delà de l’impact environnemental, nous sommes sensibles aux bénéfices réels pour nos sociétaires. Les tarifs sont en effet plus accessibles : jusqu’à 70 % moins chers que pour les pièces neuves ! C’est un aspect essentiel. Si la durabilité est au cœur de notre action, l’accessibilité l’est tout autant. Les deux sont même indissociables. Car pour nous, assurer, c’est bien permettre à chacune et à chacun, sans exception, de construire et rêver demain ! »

Vous parlez de prévention, d’accessibilité… En santé aussi, cela reste une priorité ?

N. G. : « En tant qu’assureur mutualiste, veiller à la santé de nos sociétaires est une évidence. Nous agissons en faveur de l’accès aux soins pour tous à travers nos offres et nos engagements. Je pense par exemple au Centre de Santé du Square de la Mutualité, fondé par la Matmut. Il propose des soins d’excellence complets à tous les patients, notamment aux plus fragiles comme les personnes en situation de handicap. Dans le même temps, nous conseillons et accompagnons nos sociétaires, particuliers et professionnels, avec des services qui leur sont proposés : des initiations aux gestes qui sauvent, des bilans de santé, des séances de coaching pour une meilleure alimentation… C’est aussi le sens de notre implication dans la Grande Cause Nationale 2024. Comme le dossier de ce numéro le rappelle, la lutte contre les méfaits de la sédentarité est un enjeu de santé publique majeur et nous entendons prendre notre part. Bouger 30 minutes par jour, c’est le message que nous portons haut et fort cette année et que nous continuerons à porter avec "Nés pour bouger". »