La production mondiale de plastique a doublé en vingt ans, pour atteindre les 460 millions de tonnes(1). Heureusement, les initiatives individuelles et collectives se multiplient pour faire bouger les lignes. Et si je m’en inspirais pour participer au changement ?
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Tout au long de son cycle de vie, le plastique est source de pollution. Pour extraire les matières premières nécessaires à sa fabrication, comme pour le traiter en tant que déchet, des substances toxiques sont utilisées. Le matériau lui-même, ainsi que les additifs qu’il contient, est connu pour augmenter les risques de maladies cardio-vasculaires, de cancers, de troubles endocriniens. Sans parler de sa production énergivore (3,4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre(1)) et du fait qu’il peut mettre jusqu’à mille ans pour se décomposer. Pour toutes ces raisons, la Matmut fait de la lutte contre la pollution plastique l’une de ses priorités. Moi aussi, je peux agir à mon niveau. Seul ou avec la Matmut, c’est parti !
Saviez-vous que les deux tiers des produits en plastique que l’on achète ont une durée de vie de moins de cinq ans ? Il s’agit des emballages (40 %), des biens de consommation (12 %), des vêtements et textiles (11 %)(1).
Chaque année, environ
4,8 millions de tonnes de plastique
sont ainsi consommées rien qu’en France(2).
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Je réduis
Pour commencer, j’évite les achats inutiles. Ensuite, exit les bouteilles d’eau en plastique. Je m’offre une carafe filtrante ou des perles en céramique purifiantes, et je glisse une jolie gourde en Inox dans mon sac pour la journée.
Je fais mes courses équipé de cabas (ou d’un Caddie) et de sachets en coton, pour acheter le maximum de produits en vrac (fruits et légumes, céréales, légumineuses, oléagineux...). Je conserve mes aliments dans des bocaux ou boîtes en verre, plutôt que d’utiliser du film étirable.
Dans la salle de bains, je privilégie la forme solide (shampoing, déodorant...), les brosses à dents en bambou ou à tête rechargeable. Côté hygiène féminine, je remplace les protections périodiques jetables par une cup, des serviettes lavables ou des culottes menstruelles. Enfin, pour les produits ménagers et les cosmétiques, je préfère les marques proposant des écorecharges.
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Je réemploie
Pour mes besoins en habillement, objets déco… je priorise le « seconde main ». Quant aux appareils électriques et électroniques (qui contiennent quasi tous du plastique), ils disposent, depuis le 1er janvier 2021, d’un indice de réparabilité. Eh oui, en 2020, 40 % seulement du matériel en panne était réparé(3) !
Smartphone, ordinateur portable, téléviseur, tondeuse à gazon, lave-linge, lave-vaisselle, aspirateur et nettoyeur haute pression sont évalués (sur 10) en fonction de leur démontabilité, de la disponibilité et des prix de leurs pièces détachées. Si je les achète neufs, je choisis des appareils notés 7/10, au minimum. En cas de problème, je les répare. Je ne sais pas comment faire ? Je m’oriente vers une structure solidaire ou une association où des bénévoles passionnés me donnent un coup de main.
Pour les outils de bricolage et de jardinage, je pense à la location ou à l’achat mutualisé, entre amis ou voisins.