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« Il n’est jamais trop tard pour bouger ! »
Trois questions au professeur François Carré, cardiologue, médecin du sport et président du collectif Pour une France en forme, qui se bat depuis quarante ans contre la sédentarité et l’inactivité physique.
Pr François Carré : « Dès que nous passons plus de six heures en position assise, nos organes se grippent et fonctionnent au ralenti, provoquant des déséquilibres néfastes pour notre santé. Les Anglo-Saxons ont cette formule qui résume bien la situation, "Sitting is the new smoking", que l’on pourrait traduire par "La chaise tue". Autrement dit, s’il est bon de bouger, il est surtout dangereux de ne pas le faire ! Si j’interroge 100 personnes dans la rue pour leur demander si l’activité physique est bonne pour la santé, 99 me répondront oui. Pourtant, seulement cinq d’entre elles la pratiquent régulièrement ! En France, nous n’avons pas cette culture de l’activité physique. La majorité se dit : "C’est mieux si j’en fais, mais si je n’en fais pas, ce n’est pas grave." Nous sommes face à un tsunami sociétal d’inactivité physique et de sédentarité. »
Pr F. C. : « Il n’est jamais trop tard pour bouger. Ça n’est pas parce qu’on n’a pas bougé quand on était plus jeune qu’on ne peut pas s’y mettre. La situation globale est alarmante, et les enfants et adolescents ne sont pas épargnés par ce constat. L’étude "Inverser les courbes" que nous avons menée avec le collectif Pour une France en forme et financée par la Fondation Matmut Paul Bennetot montre en effet que la capacité physique des collégiens, autrement dit leur capital santé, est en baisse. Mais la bonne nouvelle que révèle cette étude, c’est que face à ce déclin, il est possible d’inverser facilement et rapidement cette courbe négative. Comment ? Avec un entraînement physique individualisé et régulier. Cela donne de l’espoir : si on veut, on peut ! Et c’est vrai à tous les âges. »
Pr F. C. : « La prévention est la clé ! Je plaide depuis quarante ans pour un vaste programme incitatif à l’activité physique, mené à tous les niveaux : par les médecins, les enseignants, les parents, le gouvernement… Chacun a son rôle à jouer, notamment auprès des plus jeunes. Car, on sait tous qu’un enfant qui ne marche pas sera un adulte qui ne marchera pas. Il faut faire bouger les bébés, remettre des marelles, des élastiques, des ballons dans les cours d’école. Chaque pas compte. Nous devons tous prendre conscience que le mouvement, c’est la vie. Et des économies pour notre système de santé, aussi… »