Matmut Info numéro 51

Je m’inspire

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La santé dans la peau

Anne-Lise Montaville

Directrice du Centre de Santé Matmut du Square de la Mutualité, directrice générale adjointe partenariats et développement international de l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM), administratrice de la Mutuelle Santé Ociane Matmut. Les casquettes d’Anne-Lise Montaville sont multiples, mais son engagement reste opérationnel et concret en faveur de l’humain.

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La santé, un virus attrapé petite

Enfant, Anne-Lise adore accompagner son père, directeur d’un hôpital, lorsqu’il fait le tour des équipes de nuit à Noël : « Le contact avec les soignants et les patients m’a tout de suite plu ». Après une année en école de commerce, Anne-Lise se dirige vers une formation universitaire dans l’économie et la gestion de la santé, complétée par un Master of Business Administration (MBA) plus généraliste. Depuis, son métier reste une passion.

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Un modèle, le patient au cœur

En début de carrière, Anne-Lise part en immersion au Canada. À l’époque, les hôpitaux québécois sont innovants dans l’organisation des soins et la démarche qualité qui place le patient au cœur. De retour à Paris, Anne-Lise est convaincue que l’humain doit être au centre de sa mission. Cela inclut le personnel de santé : « Il doit bénéficier des meilleures conditions possibles pour garder l’envie de soigner ».

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Son rôle, le couteau suisse

Gérer une structure à taille humaine nécessite d’être polyvalent, de connaître le quotidien de chacune et chacun. Les fonctions complémentaires d’Anne-Lise au Centre de Santé et à l’IMM lui permettent d’« agir sur les parcours de soins dans leur globalité ». Et les partenariats, dont celui avec l’Institut Curie, favorisent le décloisonnement et des parcours de soins novateurs, efficaces et rapides au bénéfice de tous.

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Un engagement, l’adaptation constante

Le centre répond, voire devance, les enjeux sanitaires. Actuellement, il expérimente un dépistage du cancer chez les personnes en situation de handicap avec l’Institut National du Cancer. Puis, le parcours dédié au cancer du sein évoluera. Si une masse suspecte est détectée, la patiente connaîtra le diagnostic dans un délai de sept jours. Début 2024, c’est le cancer du poumon à partir de 50 ans qui sera dépisté avec l’IMM et l’Institut Curie. « Les patients le disent : c’est un soulagement d’être entre nos mains, car on gère leur parcours de A à Z », se félicite Anne-Lise.

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Son obsession, les mêmes chances de guérison pour tous

Sortir du centre est essentiel pour « aller vers ceux qui en ont le plus besoin ». Cela signifie se déplacer dans des structures dédiées aux publics vulnérables, se rapprocher des réseaux d’infirmiers à domicile, d’associations d’aidants, d’universités ou écoles. Pour Anne-Lise, « la solidarité, c’est prendre soin, protéger concrètement tout le monde. »